Aconcagua le majestueux

Encore une journee indescriptible... Nous partons de Mendoza dans la penombre, encore toutes endormies, a 5h30 du matin. Autobus vers le parc provincial de l'Aconcagua a 6h00. Nous sommes incertaines, et un peu inquietes, quant a la temperature qu'il fera la bas puisqu'il pleut a notre depart de Mendoza. Je somnole pendant la premiere partie de la route pour enfin ouvrir les yeux sur un paysage a couper le souffle...
Un ciel qui se degage aux premiers rayons de l'aube illuminant des montagnes rouges et arides ne ressemblant en rien a celles que l'on connait par chez nous. Des pics aiguises et imposants decoupent le ciel bleu. Des nuages flottent invraisemblablement au  milieu de nulle part au pied des montagnes. Nous sommes a environ 2700m d'altitude et ça se sent!

 

L'autobus fait de nombreux arrets en chemin, tous tres importants pour la vie de villages avoisinants de la region. Premier arret, on ramasse des sacs de pain frais chez le boulanger. On poursuit le chemin en embarquant les ecoliers et les travailleurs sur la route. On depose les enfants a l'ecole, on arrete a Uspallata pour livrer le pain et embarquer le livreur de journaux. Il fait la jasette au chauffeur en triant ses journaux. Une petite bande d'amis s'est retrouvee a l'avant de l'autobus et rigole avec le chauffeur. La route est longue mais jamais ennuyeuse, entre les histoires des passagers et les paysages a couper le souflle.

 

Enfin nous arrivons au parc Aconcagua avec un nouveau regain d'energie. On dejeune au grand vent avant d'entreprendre notre marche. Plus on avance plus on a des vues impressionantes sur le grand pic enneige de l'Aconcagua. On marche appareils photos armes pour denicher le cliche parfait a chaque tournant. On croise des randonneurs qui redescendent le sourire aux levres, satisfaits de leur exploit: avoir affronte l'altitude et ses effets secondaires. Deja, a notre altitude, nous sentons une legere pression a la tete et un esoufflement au moindre effort. Mais tous les desagrements en valent la peine pour les magnifiques paysages qui nous resterons graves en memoire a tout jamais.

 

Nous constatons de plus en plus que la beaute de l'Argentine reside plus dans ses tresors naturels que dans ses villes. La suite nous prouvera peut-etre le contraire. Nous verrons bien!

 

Saludos y besos a todos los amigos que nos estan leyendo!

ileana

 

PS: Melanie, je garde le post en espagnol pour qqchose de plus court a raconter ;)